vrijdag 23 januari 2015

MORCEAUX D'HISTOIRE DE LA FAMILLE HODENIUS - 3





D’ORIGINE DE FREIALDENHOVEN

La famille de Hubert Hodenius (1841-1921) était d’origine de Freialdenhoven, un village prussien, où des générations des Hodenius étaient nées, se mariaient et mouraient.
Petrus Hodenius y était né vers 1650, son fils Hubertus en 1705, son petit-fils Joannes Wilhelm Hubert en 1744, son arrière-petit-fils Joannes (Jan) en 1780, et son arrière-arrière-petit-fils Johan(n) (Bernhard) Leonard en 1809.

Nous le savons, parce que un certain B.G.A.M. Hodenius a composé un «Parenteel van Petrus Hodenius (±1650-1723)» et l’a publié en internet (www.hodenius.nl). L’arbre généalogique (en néerlandais) conte 53 pages, un œuvre vraiment admirable! Il y a pourtant un problème dans la première génération et une invraisemblance non-expliquée dans la troisième, qui exigent prudence de notre côté.

Notre Petrus Hodenius a vu beaucoup des Français. En 1678 des soldats français mettaient son village à sac et emportaient les livres de l’église. Les livres de baptême y commencent en 1691. Hubertus avait dix ou onze ans quand, en 1716, la fraternité des tireurs locals (Schützenbruderschaft Sankt Moritius) était formée. Et en 1793 et 1794 – le temps de Joannes – on voyait des Français  à nouveau, cette fois à l’occasion de deux batailles: celle de Aldenhoven et celle  de la Rur (ou «la seconde de Aldenhoven»). Le nom de Aldenhoven a été ciselé en Arc de Triomphe à Paris.
(Sources [en allemand] :
- Wikipedia: «Schlacht bei Aldenhoven»)



Acte de mariage de
Joan(n) (Bernhard) Leonard Hodenius
et Anna Maria Kempener -
Wittem le 14 avril 1836 





Detail: les signatures de Johan Leonard et Joannes


Joannes (ou Jan, 1780-1851) quittait son village de naissance. Sa femme, (Maria) Agnes Kohnen (ou Coenen) était née à Gereonsweiler (une quinzaine de kilomètres de Freialdenhoven, et aussi en Allemagne). L’aîné de leurs enfants y était aussi né en 1804. Les autres six enfants étaient nés à Freialdenhoven (dans les années 1806-1821) ; quatre d’eux y mouraient dans les années 1812-1822).
Et les autres et leurs parents? Ils mouraient entre 1840 et 1903 dans le sud de ce que deviendrait le Royaume des Pays-Bas :
- la mère en 1840 à Voerendaal
- le père en 1851 à Simpelveld
- leurs fils aîné, Joannes Hen(d)ricus, en 1871 à Simpelveld
- leur fils Moritz en 1903 à Heerlen
- et leur fils Johan(n) Bernhard en 1903 à Wittem.
Ce dernier, qui est le plus important pour nous, s’est marié en 1836 à Wittem. Sa mariée était Anna Maria Kempener, née à Eys (Wittem) le 31 mai 1816. Les parents du mariés étaient présents à la cérémonie du mariage. Joannes signait l’acte.
Ma conclusion prudente est que Joannes et son épouse Agnes avec leur famille entre 1822 et 1836 ont dit adieu à leur patrie prussienne.

Leur patrie nouvelle, était-elle loin de la patrie de leurs ancêtres? La réponse est: «Oui» et «Non». La distance entre Freialdenhoven et Wittem est  approximativement et à vol d’oiseau une trentaine de kilomètres. Pour nous c’est presque rien, mais pour eux c’était, peut-être, comme l’Amérique pour nous.       
Enfin les professions : Joannes était boulanger, Johan(n) Berhard – le père de notre Joannes Wilhelmus Hubertus (1841-1921) – était appelé aubergiste («Wirt») et valet («knecht»).

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